Discours de Madame le Ministre à l’occasion de la réunion de validation des projets de rapports finaux de l’étude sur l’itinérance dans la CEDEAO et de l’étude des liaisons manquantes et le partage d’infrastructures

Discours de Madame le Ministre à l’occasion de la réunion de validation des projets de rapports finaux de l’étude sur l’itinérance dans la CEDEAO et de l’étude des liaisons manquantes et le partage d’infrastructures

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn

Monsieur le Commissaire de la Commission de la CEDEAO ;

Mesdames et Messieurs les représentants de la Banque Mondiale ;

 

Mesdames et Messieurs les experts, membres des ministères de nos pays membres de la CEDEAO ;

 

Monsieur le Directeur Général de l’Autorité de Réglementation des secteurs de Postes et de Télécommunications (ART&P) ;

Mesdames et Messieurs les Directeurs et chefs des services centraux ;

Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprises ;

Mesdames et Messieurs les participants ;

 

Distingués invités ;

 

Mesdames, Messieurs,

 

Je voudrais, au nom du peuple togolais et de l’ensemble de nos institutions, vous souhaiter la plus fraternelle bienvenue à Lomé, en ces circonstances agréables où il échoit à notre capitale d’accueillir la réunion de la CEDEAO sur la validation des projets de rapports finaux de l’étude sur l’itinérance dans la Communauté ainsi que de l’étude sur les liaisons manquantes et le partage d’infrastructures.

 

Je voudrais également, en ce jour inaugural de ces deux jours de session vous exprimer tout le plaisir que j’éprouve à me retrouver avec vous pour prendre part à cette cérémonie pour témoigner la gratitude du gouvernement et de mon département à la Commission de la CEDEAO pour l’intérêt, tout particulier, qu’elle accorde aux questions relatives à l’itinérance, aux liaisons manquantes et au partage d’infrastructures.

 

Je veux, tout particulièrement, adresser au nom du gouvernement togolais, tous nos remerciements à la Banque Mondiale pour l’accompagnement qu’elle donne à nos Etats, et plus singulièrement à cette étude haut combien importante pour le développement des TIC dans notre espace communautaire.

 

Quand à vous chers participants, votre présence massive à cette réunion dénote de votre attachement à la construction d’une CEDEAO des peuples et des valeurs de partage.

 

Aujourd’hui dans la sous-région ouest africaine, beaucoup de réseaux ont été bâtis à l’initiative de nos Etats et en règle générale, et depuis les années 90 en partenariat avec le secteur privé. Il est donc important que les services qui sont livrés à travers ces réseaux y compris des réseaux à venir, soient exploités dans l’intérêt de nos populations et qu’ils accompagnent le développement, par rapport à l’organisation du marché.

 

L’itinérance dans la CEDEAO d’une part, les liaisons manquantes et le partage d’infrastructures d’autre part, telles sont les deux axes majeurs des échanges que vous aurez durant les deux jours de travaux. Les deux thématiques sont étroitement liées car la résolution de la problématique de la seconde facilite la résolution de celle de la première. Dans un espace numérique qui tend à se moderniser, l’intérêt de ces deux problématiques n’est plus à démontrer. Il est donc important de résoudre ces deux problématiques afin d’accélérer l’intégration à laquelle nos Etats aspirent à travers la liberté de circulation en matière de télécommunications/TIC dans l’espace CEDEAO.

 

S’agissant de l’itinérance internationale, nous avons la ferme conviction que notre sous-région aura beaucoup à gagner tant qu’elle s’inspirera des bonnes pratiques en cours dans les autres régions du monde, notamment en Europe, dans les pays du Golfe (Conseil de Coopération du Golf ; GCC) et même en Afrique, notamment l’Afrique de l’Est.

 

Il vous en souvient que bientôt un an, certains pays de la CEDEAO, notamment le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Guinée Conakry, le Sénégal et la Siéra Léone ont pris le devant de la scène en signant le 28 novembre 2016 à Abidjan, le protocole d’accord sur les principes de base pour la mise en œuvre du « free roaming » entre pays de l’Afrique de l’Ouest. Notre pays le Togo a adhéré à ce principe en accomplissant les formalités d’adhésion et a signé à Dakar le 3 janvier 2017 le protocole d’accord dont la mise en œuvre a commencé le 31 mars 2017.

 

Je me réjouis donc de constater avec vous que les gouvernements de certains pays de notre sous-région de la CEDEAO sont sur la même longueur d’onde sur ces questions d’intérêt commun.

 

Je saisis donc cette tribune pour inviter les autres pays de la CEDEAO non signataires à adhérer à ce protocole d’accord pour que le « free roaming » soit élargi à toute la communauté.

 

En choisissant de réfléchir sur les défis qu’il nous faut relever pour atteindre les objectifs relevés plus loin dans l’espace CEDEAO, nous nous engageons à mettre les gouvernements, les consommateurs et les opérateurs au centre de nos stratégies de développement.

 

Ce processus dans lequel nous nous sommes engagés doit être ouvert et participatif. La sagesse nous recommande de le mettre en œuvre en vue de renforcer la protection des droits de nos consommateurs. Ce processus doit être jalonné de bonnes pratiques, qui, en réalité, sont des processus partagées, d’échanges, sachant la trajectoire, la finalité des actions engagées.

Sans préjugé des résultats de vos travaux, je reste convaincu que les échanges qui auront lieux durant ces deux jours permettront de mieux appréhender les stratégies adoptées pour nous mettre au niveau de ces bonnes pratiques.

Aussi je vous souhaite des débats constructifs et fructueux afin de jeter les bases du développement d’une vraie économie numérique intégrée dans la région CEDEAO. Pour finir, je voudrais, une fois encore, remercier la Commission de la CEDEAO pour sa permanente sollicitude et disponibilité.

 

Sur ceux, je déclare ouvert les travaux de vos assises sur la réunion de validation du rapport sur l’étude des politiques visant à réduire les prix du roaming dans la région de la CEDEAO, à encourager la concurrence et à faciliter les investissements transfrontaliers.

 

Je vous remercie pour votre attention.

 

 

    Effectuer une
    recherche