Du 1er au 10 octobre 2015, a eu lieu la première édition de l’Africa Code Week dans au moins 17 pays africains. L’événement a consisté en la tenue d’activités d’initiation à l’informatique et en particulier au code. Au Togo, c’est le Ministère des Postes et de l’Economie Numérique qui les a piloté.
L’Africa Code Week en quelques mots…
« L’informatique est une nouvelle langue, aidons les jeunes à la parler couramment », telle est l’ambition de l’Africa Code Week. Elle repose sur la conviction que la maîtrise du langage informatique est en passe de devenir une compétence aussi élémentaire que savoir lire ou compter pour réussir professionnellement et personnellement. L’Afrique, où moins d’un pourcent des enfants quittent l’école avec des notions de base en informatique, risque de se retrouver à l’écart de la révolution numérique si rien n’est fait.
C’est pourquoi SAP, Ampion, Simplon.co, le Galway Education Centre, le Cape Town Science Centre et la Fondation Roi Baudouin, inspirés par l’initiative EU Code Week, ont unis leurs forces pour lancer avec l’Africa Code Week un mouvement d’alphabétisation numérique. Concrètement, il s’agit de la mise en place de centaines d’ateliers d’initiation au codage à travers l’Afrique du 1er au 10 octobre.
L’Africa Code Week au Togo
Pour réaliser des actions destinées à susciter l’intérêt des jeunes togolais pour la programmation informatique, le Ministère des Postes et de l’Economie Numérique a pu compter sur une quarantaine de partenaires : établissements scolaires, centres culturels, communautés de développeurs ou ONGs, qui ont été au rendez-vous de l’Africa Code Week !
Ainsi l »Ecole Internationale Mariame, Defitech, ISM Adonai, IAI, CENETI, Institut Goethe, Minodoo, Ange et tous les autres, ont organisé des ateliers de formation à Scratch, un logiciel libre et ludique d’apprentissage du code informatique développé par le MIT. Une cérémonie de lancement avec un atelier scratch géant pour 200 enfants, ainsi que des conférences sur l’informatique et l’éducation ont été organisées au sein de la Bluezone à Cacavéli.
En tout, ce sont plus de 3 000 jeunes togolais qui ont pu découvrir la nouvelle langue qu’est le langage informatique.
